Mon chat est malpropre : que faire ?
La malpropreté chez le chat est une problématique fréquente, mais souvent mal comprise. Il est important de réagir avec douceur et méthode : punir ne fera qu'aggraver la situation. Voici comment aborder le problème sereinement et efficacement.
Première étape : consulter un vétérinaire
Avant toute chose, une consultation vétérinaire est indispensable. Une infection urinaire, des douleurs articulaires, du diabète ou d’autres troubles médicaux peuvent être à l’origine des éliminations inappropriées. Tant qu’un problème de santé n’est pas écarté, toute approche comportementale serait prématurée.
Ensuite : faire appel à un comportementaliste
Si votre chat est en bonne santé, il est temps d’envisager une cause comportementale. C’est ici qu’un comportementaliste félin entre en jeu pour vous accompagner avec une approche sur-mesure.
Malpropreté ou marquage urinaire ?
Il est essentiel de distinguer ces deux comportements :
Malpropreté : le chat urine assis, souvent en grande quantité. Cela signifie qu’il utilise un endroit inapproprié comme une litière de remplacement.
Marquage urinaire : le chat urine debout, en petites quantités, souvent contre des surfaces verticales. Il s’agit là d’un comportement territorial ou lié à un stress.
Dans cet article, nous nous concentrons sur la malpropreté, c’est-à-dire l’élimination hors du bac.
Pourquoi mon chat rejette-t-il sa litière ?
Le rejet du bac est une cause fréquente de malpropreté. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce refus, et voici des pistes pour améliorer la situation :
1. Le nombre de bacs
Pour éviter les pipis hors-bac, il doit y avoir au moins un bac de plus que le nombre de chats dans le foyer. Exemple : pour deux chats, trois bacs minimum.
2. Des bacs ouverts
Les bacs fermés peuvent concentrer les odeurs et ne permettent pas au chat de surveiller son environnement. Préférez les bacs ouverts et spacieux, dans lesquels le chat peut se retourner confortablement.
3. L’emplacement des bacs
Évitez les lieux bruyants (près de la machine à laver, chaudière...) ou trop isolés (caves, garages...). Le bac doit être facilement accessible et dans un lieu calme et rassurant.
4. Le substrat (litière)
Certains chats n’aiment pas les litières parfumées ou de texture désagréable. Testez une litière fine, non parfumée, et assurez-vous qu’il y ait environ 7 cm d’épaisseur pour permettre un bon grattage.
5. Entretien du bac
Déjections à retirer 2 fois par jour
Nettoyage complet régulier (fréquence à ajuster avec un comportementaliste)
Pas de javel ni produits chimiques agressifs : préférez de l’eau bouillante et du bicarbonate de soude.
6. Séparation des ressources
Ne placez jamais les bacs à proximité des zones de nourriture ou d’eau. Cela va à l’encontre des besoins naturels du chat, qui souhaite séparer ses espaces vitaux.
Une approche personnalisée, toujours préférable
Chaque chat est unique. Un comportementaliste pourra vous aider à comprendre les déclencheurs spécifiques chez votre compagnon et vous proposer des ajustements précis à mettre en place dans votre environnement. En consultation, d'autres astuces et conseils ciblés pourront vous être proposés en fonction de votre environnement, de la personnalité de votre chat, de son passé ou de son mode de vie.
Si votre chat présente un comportement de malpropreté, ne vous découragez pas. Avec les bons gestes et un accompagnement bienveillant, la situation peut définitivement être réglée.